Analyse |
AC ANTI ANTIGENES NUCLEAIRES SOLUBLES : DEPISTAGE (SANG) |
Synonymes |
SANG: MAI NSO : AC ANTI ANTIGENES NUCLEAIRES SOLUBLES : DEPISTAGE, ENAD, ENA
ac anti CENP, ac anti SSA/Ro, ac anti Jo1, ac anti SmDp, ac anti Scl70, ac anti SSB/La, ac anti U1RNP |
Technique de dosage |
Immuno-Enzymo-Fluorimétrie – PHADIA |
Principales indications |
Détermination qualitative in vitro des anticorps IgG antinucléaires dirigés dans le sérum et le plasma humain pour aider au diagnostic du Lupus érythémateux disséminé (LED), connectivite mixte, syndrome de Sjögren, sclérodermie,et Polymyosite / Dermatomyosite.
La mise en évidence d'anticorps anti-nucléaires (ANA) est très importante pour le diagnostic clinique des connectivites.
La présence d'anticorps anti-Sm est un marqueur hautement spécifique du LED. Leur présence est un des critères diagnostiques révisés de l'ACR, bien que la prévalence de ces anticorps dans le LED soit comprise entre 20 et 30 %.
On constate généralement des anticorps anti-U1-snRNP dans le LED et la connectivite mixte (syndrome de Sharp). La présence d'anticorps anti-U1-snRNP est requise pour le diagnostic de connectivite mixte; on ne met en évidence ces anticorps que chez 30–40 % des patients avec LED.
Bien que la réponse immunitaire anti-U1-snRNP comporte des anticorps contre les trois composantes protéiques (70 kDa, A, C), les anticorps anti-protéine de 70 kDa - particulièrement en cas de titres élevés - semblent être plus spécifiques de la connectivite mixte, puisque ces anticorps apparaissent moins fréquemment dans le LED (environ dans
12 % des cas) que les anticorps dirigés contre les protéines A ou C (environ 23 % des cas). Plusieurs études ont montré qu'une réponse anti-U1-snRNP en l'absence d'anticorps anti-protéine de 70 kDa était fortement associée au LED.
La détection d'anticorps anti-SS-A/Ro présente un grand intérêt pour le diagnostic clinique du LED (prévalence 40-50 %) et du syndrome de Sjögren (prévalence 60-75 % pour le syndrome de Sjögren primaire). On a rapporté que la présence de ces anticorps était étroitement associée avec certains sous-groupes de maladies comme le lupus érythémateux cutané subaigu, le lupus érythémateux néonatal ou la vascularite dans le syndrome de Sjögren. Comme les anticorps anti-SS-A/Ro peuvent être le seul type d'anticorps présent chez de nombreux patients avec LED ou syndrome de Sjögren,
l'absence de dosage de ces anticorps entraîne un manque d'information diagnostique qui n'est couvert par aucun autre test.
Les anticorps anti-SS-B/La sont des anticorps typiques du syndrome de Sjögren bien qu'une faible proportion des patients qui présentent ce syndrome soient négatifs pour ces anticorps. Rapportés dans le sérum de 6–15 % des patients avec LED, les anticorps antiSS-B/La sont associés à une plus faible prévalence des anticorps anti-ADN bicaténaires
et d'atteinte rénale chez ces patients. Bien qu'on ait initialement constaté une forte association entre le lupus érythémateux néonatal et les anticorps anti-SS-A/Ro, on sait maintenant que la majorité des mères de bébés avec lupus érythémateux néonatal présentent également des anticorps anti-SS-B/La dans le sérum.
On trouve des anticorps anti-CENP chez 70-90 % des patients avec syndrome CREST, une forme limitée de sclérodermie dont le pronostic est comparativement plus favorable.
Ces anticorps peuvent également apparaître dans le syndrome de Raynaud et la cirrhose biliaire primitive (environ 10-20 % des cas).
Les anticorps anti-Scl-70 sont caractéristiques et spécifiques de la sclérodermie (particulièrement la forme diffuse; jusqu'à 70 % des cas).
On peut trouver des anticorps anti-Jo-1 comme marqueurs dans la dermatomyosite / polymyosite (prévalence d'environ 25 %), mais également chez des patients avec syndrome de chevauchement avec polymyosite. Ces anticorps sont associés à une pneumonie interstitielle (dans le cadre d'une myosite) et apparaissent dans une proportion beaucoup
plus faible chez les enfants avec myosite que chez les adultes. Les patients avec anticorps anti-Jo-1 ont tendance à présenter une forme sévère de maladie avec une tendance aux rechutes et un pronostic plus mauvais. |
Prix fixe |
Oui |
Délai de rendu (hors délai de la poste) |
4 jours |
Préconisations Pré-analytiques |
Type de prélèvement |
Sang |
Contenant |
Tube sec avec gel sép. (SST) jaune |
Matériel de prélèvement |
Boite de prélèvement sanguin |
Quantité minimale |
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Délai maximum entre prélèvement et arrivée au laboratoire |
8h |
Température de transport au laboratoire |
Température ambiante |
Critères d'acceptation préanalytique |
Les échantillons non dilués ne doivent pas rester plus de huit heures à température
ambiante.
Les échantillons non dilués peuvent être conservés entre 2 °C et 8 °C pendant deux
semaines sans dégradation, sous réserve de non contamination bactérienne ou fongique.
Ils doivent être conservés à une température égale ou inférieure à -20 °C pour une
conservation au long terme |
Jeun |
Non |
Préparation du patient |
|
Prélèvement au laboratoire indispensable |
Non |
Jour de prélèvement souhaitable |
pas d'impératif |
Bon de demande |
Non |
Notice d'envoi |
Non |
Fiche mise à jour le |
30/05/2024 |
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