Principales indications |
Confirmation d'une sérologie HIV équivoque ou positive; issue d'un méthode de dépistage (dosage combiné de l'antigène p24 et des anticorps anti-VIH) d'une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) de types 1 et 2.Lentivirus (Retroviridae), responsables du SIDA. L'infection conduit à un déficit immunitaire majeur lié à la destruction progressive de la population des lymphocytes CD4+, favorisant les infections opportunistes et tumorales. On distingue deux types antigéniques de virus, VIH1 et VIH2. Le VIH1 est le plus fréquent. La majorité des souches appartiennent au groupe M, à l'intérieur duquel on distingue au moins 10 sous-types ou recombinants (A à J). Le VIH2 et le sous-type A du VIH1 se rencontrent surtout en Afrique. Quelques souches, classées dans le groupe O, sont distinctes à la fois de VIH1 et de VIH2. Elles peuvent poser des problèmes de diagnostic. Ce dernier utilise des techniques immunologiques et viro-moléculaires. Le dépistage est obligatoirement réalisé par au moins deux techniques différentes, effectuées à l'aide de réactifs sélectionnés et régulièrement évalués par l'Agence du Médicament et qui doivent permettre le dépistage de l'infection à VIH1, VIH2 et VIH groupe O. Les anticorps apparaissent en moyenne 3 à 4 semaines après le contage. En cas de dépistage positif, un test de confirmation par western blot ou immunoblot doit être obligatoirement effectué : il peut être effectué sur le prélèvement ayant servi au dépistage. Dans ce cas, un second prélèvement doit être analysé par les tests de dépistage en cas de Western Blot positif avant d'établir le diagnostic de séropositivité. |