Principales indications |
Lentivirus (Retroviridae), responsables du SIDA. L'infection conduit à un déficit immunitaire majeur lié à la destruction progressive de la population des lymphocytes CD4+, favorisant les infections opportunistes et tumorales. On distingue deux types antigéniques de virus, VIH1 et VIH2. Le VIH1 est le plus fréquent. La majorité des souches appartiennent au groupe M, à l'intérieur duquel on distingue au moins 10 sous-types ou recombinants (A à J). Le VIH2 et le sous-type A du VIH1 se rencontrent surtout en Afrique. Quelques souches, classées dans le groupe O, sont distinctes à la fois de VIH1 et de VIH2. Elles peuvent poser des problèmes de diagnostic. Ce dernier utilise des techniques immunologiques et viro-moléculaires.
La détermination quantitative de la charge plasmatique permet de mesurer l'intensité de la réplication virale, donc le degré d'évolutivité de l'infection. Elle est souvent accompagnée de la numération des lymphocytes CD4+. Elle n'est actuellement possible que pour VIH1. Elle est exclusivement réalisée en pratique par les techniques moléculaires. La sensibilité habituelle de la technique PCR est de 200 copies d'ARN-VIH1 par ml, mais elle peut atteindre 20 copies si nécessaire, notamment chez les patients sous traitement dont la charge virale reste indétectable à 200 copies. La charge virale est élevée si elle est supérieure à 100 000 copies. On peut également utiliser la technique du b-DNA (seuil 500 copies ou 50 copies si nécessaire).
La diminution significative et la négativation de la charge virale après instauration d'un traitement indique l'efficacité de ce dernier. Par contre, sa réascension nette, confirmée sur deux prélèvements successifs, peut être le signe de l'apparition d'une résistance virale que l'on peut apprécier par séquençage, et doit faire envisager un changement du régime thérapeutique. |